Longtemps isolé du reste du monde, la population de Rodrigues a développé une forme de résistance aux conditions de vie souvent difficiles amplifiées par l’éloignement. Le sourire authentique illumine le visage des gens d’ici le plus naturellement du monde. C’est ainsi que des valeurs telles que la solidarité et le partage se sont développées.
Ici, tout le monde connaît tout le monde, ou presque. Ce véritable art de vivre à su conserver une certaine primauté au sein de la société Rodriguaise malgré que l’ile et sa population soit entrées de pleins pied dans la modernité avec l’apparition de moyen de communication moderne. Ici, à l’heure d’internet, il n’est pas rare de voir un troupeau de mouton avoir la priorité sur les véhicules. On prend le temps de vivre et l’on sait donner son temps.
La population de Rodrigues essentiellement Chrétienne à 98%, est d’origine africaine dans sa grande majorité quoique l’on croise ç et là, des gens plus métissés, évoquant une descendance Européenne et, complètent le tableau, une poignée d’Asiatiques opérant dans le secteur du commerce.
La culture locale, authentiquement créole, s’incarne au travers de sa musique et de ses danses, savant mélange des pays de peuplement.
Outre les résonances Européennes tels la polka, laval (la valse), le mazok croisé ou le cottis en autres, le séga accordéon et le séga tambour demeurent de vibrant hommage à l’Afrique.
La population, accueillante à souhait, vit principalement de la pêche, des produits du terroir, de l’artisanat et plus récemment du tourisme.