Il s’agit d’un célèbre roman d'amour écrit par l'écrivain français Bernardin de Saint-Pierre et publié en 1788. L'histoire se déroule sur l'île Maurice, à l'époque de la colonisation française.
L'histoire de Paul et Virginie a une place particulière dans la culture mauricienne et est souvent considérée comme un conte de l'île Maurice.
Selon la légende, Paul et Virginie étaient deux enfants nés de familles différentes, mais qui vivaient en parfaite harmonie sur l'île. Leur amitié et leur amour étaient purs et sincères, symbolisant l'unité et la fraternité entre les différentes communautés de l'île.
La légende raconte que Paul et Virginie représentaient l'idéal d'amour et d'amitié, transcendant les barrières sociales et raciales de l'époque coloniale. Leur histoire incarnait l'union des cultures créoles et françaises, ainsi que la beauté naturelle et l'harmonie de l'île Maurice.
L'aspect tragique de l'histoire, avec la séparation de Paul et Virginie due à une tempête dévastatrice et la disparition de Virginie, ajoute une dimension de mélancolie et de destin inévitable à la légende. En effet, Virginie était à bord du navire le Saint Géran et revenait sur l’île après avoir parfait ses études en France. Sous la tempête, Paul assiste impuissant au naufrage du navire et voit sa bien-aimée disparaitre.
Au fil du temps, la légende de Paul et Virginie est devenue un symbole de l'identité mauricienne et une source d'inspiration pour la littérature, la musique, la danse et les arts en général. Elle est souvent évoquée pour représenter la beauté, l'amour et la perte, ainsi que pour rappeler l'importance de l'unité et de la compréhension mutuelle dans une société diverse.
Aujourd'hui, la légende de Paul et Virginie continue de vivre à travers les récits transmis de génération en génération, contribuant à la richesse culturelle et à la fierté de l'île Maurice.
Certains noms sur l’île découlent d’ailleurs de cette histoire, comme Cap Malheureux, qui porterait ce nom en raison des différents naufrages au large de ses côtes, dont notamment celui du Saint Géran près de l’île d’Ambre.